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tout sur tout

28 juillet 2007

histore d'éve

La moitié de ma famille est accro au bridge. C’est simple : toutes celles qui ont soufflé leurs 70 bougies ont été contaminées par le rouge et le noir. Prenez ma tante Flora, qui habite Paris. Elle a 76 ans et, à chaque fois que je lui rends visite, elle m’accueille à la porte, le bout de son index posé sur le nez pour me faire signe de me taire. « On bridge dans le salon, ma chérie, chuchote t-elle d’un air entendu. File donc te servir dans la cuisine, le goûter est prêt. »
Je ne dis pas à tante Flora qu’à mon âge, on ne goûte plus, on prend l’apéro. Car si le bridge a su développer ses neurones, il a tout de même oublié de les connecter entre eux. Alors je bois mon lait et je gobe mon pain au chocolat avant de passer au salon.
À côté, ça fume, ça enrage, ça enchérit et ça chlemme dur. Et, depuis le temps que je les observe, les joueuses sont les mêmes. Pas seulement du point de vue de l’identité. Les mêmes, physiquement aussi. Elles n’ont pas bougé d’un poil, pas pris une ride. À peine un changement de frisure pour l’une, une nouvelle teinte de rouge à lèvres pour l’autre. Sinon, rien. Mais que fait le temps ?
Il fait ce qu’il peut, le pauvre. Et de nos jours, cela se résume à pas grand chose. À peine un peu de cholestérol par-ci, une cataracte par-là. Mais à part ça, rien. Le moindre excès de zèle de sa part est récompensé par une gifle de la Science. Pas étonnant qu’il ait rendu les armes.
Résultat, les copines de Flora ont toutes les dents blanc-lavabo. Leur date de naissance est classée secret d’Etat, leur permis de conduire est en miettes, leur vue menace de faire faillite, leurs articulations grincent à chaque pas. Mais, côté sourire, elles n’ont rien à envier au petit peuple qui squatte mon téléviseur. Les bridgeuses de Flora ont aussi la peau immaculée. Depuis que le laser s’est libéré des épées de Star Wars, le silicone des baignoires, le botulisme des conserves et le collagène des seringues, les épidermes sont devenus uniformes, roses, pulpés et soufflés comme du pop-corn à l’entracte. Et, pour couronner le tout, ces dames ont toutes le visage d’un ovale parfait. Un peu tendu, certes, mais néanmoins parfait…
Alors que lui reste t-il, à ce bon, vieux, temps ? Comme je vous le disais, pas grand-chose. Tout juste de quoi me donner à réfléchir lorsqu’il s’étire à côté de moi sur le canapé de tante Flora, à attendre la fin de l’après-midi. Serai-je, moi aussi, dans quelques années, tirée à quatre épingles, soufflée à souhait, rosie et blanchie de tous bords ? Probablement. Comment jurer le contraire lorsqu’on n’a pas l’âme pionnière ? En attendant, je compte les points. Au bridge, ça peut toujours servir.

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28 juillet 2007

impeut d'humour ca fait rien

Trois frères quittent la maison en Italie pour aller s'installer en Amérique et prospérer.
Ils se retrouvent plus tard et discutent des cadeaux qu'ils ont pu envoyer à leur vieille mère en Italie.
Le premier dit :
- J'ai fait bâtir une grande maison pour mère.
Le deuxième dit :
- Je lui ai envoyé une Mercédès avec un chauffeur.
Le troisième sourit et dit :
- Je vous ai battu tous les deux. Vous savez comment mère aime la Bible, et vous savez qu'elle ne voit plus très bien. Je lui ai envoyé un perroquet qui peut réciter toute la Bible. Ça a pris 12 ans à 20 moines dans un monastère pour lui enseigner ça. J'ai dû payer 1 000 000 dollars !
Un peu plus tard, la mère envoie des lettres de remerciements :
- Marco ! Ecrit-elle au premier fils, la maison que tu m'as fait bâtir est trop grande. Je ne vis que dans une pièce mais je dois entretenir toute la maison !
- Angelo ! Ecrit-elle au deuxième fils, je suis trop vieille pour voyager. Je reste à la maison tout le temps, alors je n'utilise jamais la Mercédès. Et le chauffeur s'ennuie beaucoup !
- Marcello ! Ecrit-elle à son troisième fils, tu as été le seul de mes fils à vraiment comprendre ce que ta mère désirait. Ton poulet était vraime

28 juillet 2007

je le publirai

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28 juillet 2007

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28 juillet 2007

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